samedi 23 mai 2015

Alexeï Mozgovoi assassiné sur la route Lougansk-Alchevsk



Conférence de presse des autorités de la RPL sur l'assassinat de Mozgovoi. Sous-titres anglais par Kazz.

MàJ (24.05) :

Reportage sur la scène du crime (version censurée/floutée)

Un chef des séparatistes prorusses qui contrôlent une partie de l'Est de l'Ukraine est mort ce soir avec plusieurs autres combattants dans une attaque contre sa voiture, ont annoncé les autorités rebelles. Alexeï Mozgovoï, commandant d'un bataillon de la police de la république autoproclamée par les rebelles à Lougansk (LNR), "a été tué, l'information est vérifiée", a indiqué le service de presse du ministère de la Défense de la LNR. "Une chasse contre les dirigeants de notre république est à l'oeuvre", a ajouté la même source.
Le chef séparatiste se trouvait en route dans son véhicule près de la localité d'Altchevsk, à une quarantaine de kilomètres du chef lieu régional, Lougansk, quand son véhicule a été attaqué vers 15H00 GMT, a précisé l'agence officielle de la LNR dans un communiqué.
"Selon des données préliminaires, l'automobile dans laquelle se trouvait Mozgovoï a été touchée par un engin explosif puis par une mitrailleuse", a précisé la même source.

"Il y a en tout sept morts", a déclaré le procureur général adjoint de la LNR, Sergueï Gorenko, dans une d'une conférence de presse retransmise par les médias russes, ajoutant que ce bilan préliminaire devait encore être précisé. "L'une des versions étudiées est un acte d'un groupe d'espionnage et de sabotage", a-t-il ajouté.

Crâne rasé souvent coiffé d'une casquette militaire, bouc poivre et sel, Alexeï Mozgovoï était connu pour avoir dirigé le bataillon rebelle Prizrak ("fantôme") engagé dans certains des combats les plus âpres du conflit qui a fait plus de 6.200 morts en un an.
Son nom avait été ajouté en décembre dernier à la liste noire des personnes sanctionnées par les Etats-Unis pour leur implication dans la crise ukrainienne.

L'un des dirigeants de la république séparatiste voisine de Donetsk, Andreï Pourguine, a appelé à une enquête "très rapide". "L'Ukraine va s'en servir (...) pour mettre de l'huile sur le feu", a-t-il déclaré, cité par les agences de presse russes. Un accord de cessez-le-feu a été signé le 12 février à Minsk et reste globalement respecté après son entrée en vigueur le 15 février. Il reste cependant très fragile et des combats sporadiques éclatent régulièrement dans l'Est.

Selon le bilan quotidien donné samedi par l'armée ukrainienne, un soldat ukrainien a été tué en 24 heures dans la zone de combats et cinq ont été blessés.
Le Figaro

 

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