lundi 30 janvier 2017

Ukraine/Donbass : Deux morts suite aux bombardements ukrainiens près de Donetsk [Vidéo 18+]


Reportage en anglais de Patrick Lancaster (attention images dures!)
Pour le deuxième jour de la plus grande attaque cette année des forces ukrainiennes sur la région de Donetsk, au moins 2 civils ont été tués et plusieurs autres blessés. Un hôpital et des maisons ont été touchés dans le secteur de Makeïevka. Une école accueillant plus de 600 enfants a subi des dégâts par des éclats d'obus et l'école a été évacuée.
Pendant que les médias MSM passent leur temps à diaboliser Donald Trump, le comparant pratiquement à un criminel de guerre pour une simple histoire de restriction de visas, l'ami d'Angela Merkel et François Hollande, Petro Porochenko, ci-devant président de l'Ukraine, poursuit sa politique criminelle visant à terroriser la population du Donbass, et consistant à bombarder les civils.
On se demande bien où sont les "antifascistes" et autres "défenseurs des droits de l'homme", sans doute trop occupés par l'organisation de la prochaine manif anti-Trump.

Voir aussi :
Graham Phillips trolle le parlement britannique en soutien aux civils du Donbass [Vidéo VOSTFR]

dimanche 29 janvier 2017

Graham Phillips trolle le parlement britannique en soutien aux civils du Donbass [Vidéo VOSTFR]



Le célèbre reporter indépendant Graham Phillips trolle une réunion de relations publiques de l'ambassade ukrainienne au Parlement Britannique pour accuser son gouvernement de complicité avec le régime ukrainien qui bombarde et massacre les civils du Donbass . 
Palais de Westminster (chambres du Parlement), Londres, le 22 janvier 2017
(N'oubliez pas d'activer les sous-titres français - VOSTFR par ThalieX2)

Les autres reportages de Graham Phillips: Graham Phillips - Le Blogue Noir de Brocéliande

La liste des 7 pays "musulmans" dont l’accès aux US est suspendu a été établie par... Obama



La liste de 7 pays du Moyen-Orient dont les visas seront suspendus pendant 90 jours n'a pas été établie par l'administration Trump, mais par celle d'Obama.

Selon le projet de copie de l' ordre exécutif de Trump , la liste des pays dont les citoyens sont exclus entièrement d'entrer aux États-Unis est fondée sur un projet de loi bi-partisan dont Obama a signé la loi en Décembre 2015.

Obama a signé le "Visa Waiver Program Improvement and Terrorist Travel Prevention Act" dans le cadre d'un projet de loi sur les dépenses fédérales. La loi restreint l' accès au programme d'exemption de visa, qui permet aux citoyens de 38 pays qui sont en visite aux États-Unis pour moins de 90 jours d'entrer sans visa.

Bien que des groupes tels que l'American Civil Liberties Union et action NIAC - l'organisation sœur du National Iranian American Council - se sont opposés à la loi, le projet de loi bipartite a été adopté par le Congrès avec peu de résistance.

Lors de la signature initiale des restrictions, les personnes étrangères qui seraient normalement considérées comme admissibles à une exemption de visa ont été rejetées si elles avaient visité l'Iran, la Syrie, le Soudan ou l'Irak au cours des cinq dernières années ou détenu la double citoyenneté de l'un de ces pays.

En Février 2016, l'administration Obama a ajouté la Libye, la Somalie et le Yémen à la liste des pays qu'on ne pouvait pas visiter - mais a permis a deux citoyens de ces pays qui n'avaient pas voyagé vers ces destinations l' accès au programme d'exemption de visa. Les citoyens avec la double nationalité de Syrie, du Soudan, d' Irak et d' Iran sont cependant toujours inadmissibles.

Donc, en un mot, Obama a restreint l'exemption de visa pour ces sept pays à majorité musulmane - l'Iran, l'Irak, la Syrie, le Soudan, la Somalie, la Libye et le Yémen - et Trump a repris la même liste de pays pour sa suspension de visas temporaire.

Ces restrictions avaient été une réponse de l'administration Obama à la fusillade de San Bernardino et aux attaques de Paris. Il est clair que la décision de Trump est bien plus restrictive en soi pour les ressortissants de ces pays mais il est malhonnête d'affirmer comme le font les médias que Trump a établi une liste de "pays musulmans" par "islamophobie", alors que cette liste émane en réalité de l'administration précédente et qu'ils ne l'avait jamais jugée islamophobe avant que Trump ne s'en empare.

Source

vendredi 27 janvier 2017

Alain de Benoist : La fin du clivage droite-gauche et l'avènement du populisme


Le populisme est le phénomène politique de la décennie. De quoi est-il le fruit et de quoi sera-t-il la cause ? En d’autres termes, que faut-il en attendre ? Et plus encore, est-ce un bien ou un mal ? Le pire est-il à venir, ou nous dirigeons-nous vers un renouveau civilisationnel ? Pour lever nos interrogations, nous recevons Alain de Benoist, qui publie demain 'Le moment populiste, Droite-gauche c’est fini' (PG de Roux, 2017).

jeudi 26 janvier 2017

Shia Labeouf arrêté en live lors d'une manifestation Anti-Trump [MàJ 31.01]



L'acteur millionnaire d'Hollywood Shia Labeouf, outre le fait d’être affublé d'un nom ridicule, est un "Social Justice Warrior" de combat. Il a organisé depuis le 20 janvier ce qu'on pourrait nommer un "happening contestataire" pour protester contre le résultat des dernières élections qui ne lui convient pas. En effet, Shia déteste Donald Trump. Il a donc décidé, avec quelques amis, d'installer une caméra dans un recoin du musée de l'image (Museum of the Moving Image) du quartier du Queens et de passer leur temps à ânonner la phrase "He will not divide us" [Il ne nous divisera pas] tel des zombies pendant quatre ans (!) soit la durée du mandat présidentiel.

Il a été interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi après une altercation sur les lieux de son happening anti-Trump à New York, a indiqué la police locale. Selon les autorités, vers minuit jeudi, l'acteur aurait attrapé un homme de 25 ans par l'écharpe et l'aurait jeté à terre, sans doute pour lui prouver "qu'il ne nous divisera pas". Il a été interpellé en direct vers 01H00 locales (06H00 GMT) et inculpé pour agression et harcèlement, avant d'être relâché.

On remarquera la réaction zombiesque de ses amis SJW au moment de son interpellation, tétanisés par la peur, il se contentent de psalmodier leur mantra sans réaliser qu'ils démontrent par l'absurde qu'ils n'ont strictement rien compris à ce qu'ils disent.

Bonus track :
L'agression à l'origine de l'interpellation de Shia (voir la MàJ), où l'on peut voir que notre ami secoue comme un prunier un troll de passage un peu trop provocateur à son gout, pour bien lui faire comprendre que "he will not divide us" :

[MàJ 31.01] : Finalement il s'avère que ce n'est pas cet épisode qui est à l'origine de l'arrestation de Shia mais un autre dans lequel un de ses propres supporters (Si, si!) s'est plaint d'avoir été frappé sans raison par l’irascible personnage! (Mea culpa, donc...)

Pepe Escobar : Ce que nous réserve la nouvelle administration Trump




La nouvelle ère Trump s’amorce. Attendez-vous très bientôt à toute une série de rebondissements géopolitiques et géo-économiques imprévisibles.

Pepe Escobar
J’ai soutenu que la stratégie déployée par Henry Kissinger, le gourou de Trump en matière de politique étrangère, pour contrer le redoutable trio favorisant une intégration eurasienne (Russie, Chine et Iran), est une version remixée du classique Diviser pour régner, en séduisant la Russie pour l’éloigner de son partenariat stratégique avec la Chine, tout en continuant de harceler l’Iran, le maillon le plus faible du trio.

C’est ce qui se joue d’ailleurs, comme les débordements de certains des membres du cabinet proposé de Trump le démontrent, lorsqu’ils comparaissent devant le Sénat des USA. Dans le royaume du baratin, certaines factions rappellent justement la politique chinoise de Nixon, conçue par Kissinger, en se disant très emballés par la perspective de pouvoir contenir au moins une de ces puissances « susceptibles de se liguer contre les USA ».

Kissinger et le Dr. Zbig « Grand échiquier » Brzezinski sont les deux plus grands dalangs(maîtres de marionnettes) occidentaux autoproclamés de l’arène géopolitique. Par opposition à Kissinger, Brzezinski, le mentor d’Obama en matière de politique étrangère, fidèle à sa russophobie, propose une politique de diviser pour régner misant sur la séduction de la Chine.

Cela dit, après avoir examiné ma thèse, une source influente du milieu des affaires de New York, très proche des véritables Maîtres de l’Univers au demeurant discrets, qui a correctement prédit la victoire de Trump des semaines à l’avance, a été cinglante à l’endroit de ces précieux dalangs. Mais elle s’est surtout proposée d’expliquer en détail comment les Maîtres de l’Univers ont exposé la nouvelle normalité directement à Trump. Appelons-la « X ».

La Chine sous haute surveillance

« X » commence par dire ce que les porte-parole habituels de l’État profond aux USA, qui vénèrent leurs idoles, n’osent jamais affirmer, du moins en public : « Il est important de ne pas donner trop de poids à Kissinger ou à Brzezinski, qui ne sont que des façades pour ceux qui prennent les décisions, et dont le rôle consiste à recouvrir ces décisions d’une patine d’intellectualité. Leur contribution ne signifie pas grand-chose. J’utilise leurs noms à l’occasion, car je ne peux nommer ceux qui rendent vraiment les décisions. »

C’est à partir de là que « X » définit la nouvelle normalité : « Trump a été élu avec le soutien des Maîtres, pour qu’il penche la balance en faveur de la Russie. Les Maîtres ont leurs pions dans les médias et au Congrès, qui poursuivent une campagne de dénigrement contre la Russie. Ils disposent aussi de leur marionnette Brzezinski qui s’en prend également à la Russie, en déclarant que ‘l’influence mondiale des USA dépend de sa coopération avec la Chine’. L’objectif est de forcer la Russie à coopérer et à placer ses jetons en faveur de Trump à la table des négociations. C’est la technique du bon flic et du méchant flic. Donald est perçu comme le bon flic qui souhaite de bonnes relations avec la Russie, tandis que le Congrès, les médias et Brzezinski jouent le rôle du mauvais flic. On aide ainsi Trump dans ses négociations avec la Russie, Poutine étant conscient de la position ‘précaire’ de son ami, ce qui devrait l’amener à faire des concessions majeures comme on dit. »

Ce qui nous amène à parler de la façon dont Taïwan – et le Japon – se sont retrouvés dans le bain. « En parlant aux Taïwanais, Donald montre aux Russes que son virage, c’est du sérieux. Mais on a décidé de mettre aussi le Japon dans le bain, en tant que prédateur s’en prenant à l’industrie américaine, par une attaque contre Toyota, bien méritée d’ailleurs. C’est que les Maîtres ont jugé plus prudent de modérer la position, par crainte que notre renforcement du Japon contre la Chine ne soit perçu comme une trop grande provocation. »

Il faut donc s’attendre à ce que la Chine, comme l’a prévu Kissinger, à qui « il est important de ne pas trop donner de poids », demeure constamment sous haute surveillance : « Les Maîtres ont décidé de réindustrialiser les États‑Unis et veulent ramener les emplois de Chine. Ce qui est souhaitable du point de vue des Chinois, car pourquoi vendraient-ils le fruit de leur travail aux américains, pour un dollar qui n’a pas de valeur intrinsèque en n’obtenant pratiquement rien en retour? Chaque travailleur chinois devrait avoir une voiture dans son garage et la Chine va devenir un plus grand producteur de voitures que l’UE, les USA et le Japon réunis. Sa richesse, la Chine la gardera à l’intérieur de son territoire. »

Pourquoi la Chine plutôt que la Russie? « La Russie étant un pays de ressources naturelles, qui possède un complexe militaro-industriel gigantesque (la seule raison pour laquelle on la respecte secrètement), elle n’est pas engagée dans des pourparlers commerciaux difficiles, car elle n’exporte pratiquement rien d’autre que des ressources naturelles et du matériel militaire. Les Maîtres veulent ramener les emplois délocalisés du Mexique et d’Asie (Japon, Taïwan, etc.), comme l’a démontré la sortie de Trump contre le Japon. La principale raison sous-jacente est que les USA ont perdu le contrôle des mers et ne sont pas en mesure de sécuriser leurs composantes militaires, en cas de guerre majeure. Cette réalité indéniable dissimulée à l’arrière-scène est tout ce qui importe désormais. »

En quelques mots seulement, « X » décrit l’inversion d’un cycle économique : « Les Maîtres ont empoché de l’argent du transfert des industries en Asie (Bain Capital en a fait sa spécialité) et Wall Street a fait pareil en profitant des taux d’intérêt plus bas sur les capitaux recyclés des déficits commerciaux. La question est maintenant devenue stratégique et ils vont faire de l’argent en misant sur le retour des industries qui réduiront leurs investissements en Asie pour les ramener aux États‑Unis, où nous reconstruisons la capacité de production. »

« X » est un adepte de la stratégie commerciale d’Henry Ford et c’est ce qui le motive à parler de ce thème crucial qu’est la défense nationale. D’après lui, « Ford a doublé les salaires qu’il payait et a fait plus d’argent que n’importe quel autre fabricant. La raison en était que le salaire de subsistance du mari permettait à la mère d’avoir de nombreux enfants, ce qui était psychologiquement bon pour la productivité dans ses usines automobiles, tout en permettant à ses employés d’avoir les moyens d’acheter ses voitures. Il a ainsi reconnu que dans la société, il doit y avoir une distribution équitable de la richesse, ce que Steve Jobs, qui l’admirait, n’a pas su faire. »

« La productivité de masse de Henry Ford était une merveille, et c’est ce qui a permis aux États‑Unis de gagner la Seconde Guerre mondiale. Amazon ne contribue en rien à la défense nationale, car il n’assure qu’un service de marketing sur Internet basé sur des programmes informatiques, pas plus que Google d’ailleurs, qui ne fait que mieux organiser les données. Aucun des deux ne contribue autrement que de façon bien négligeable à construire un meilleur missile ou sous‑marin. »

C’est le Pentagone qui compte

Tout se rapporte donc à la réorganisation de l’appareil militaire des USA. « X » est revenu sur ma référence à un rapport du CNAS, que j’avais cité dans mon article initial : « Ce qui ressort d’entre ces lignes est très important. C’est que nous sommes en sérieuse difficulté, car nos armements accusent un retard technologique de plusieurs générations par rapport à la Russie, ce qui va dans le sens de la déclaration de Brzezinski, selon laquelle nous ne sommes plus une puissance mondiale. »

Voici une analyse exhaustive et approfondie de la façon dont la Russie a réussi a mettre en place la meilleure force armée du monde. D’autant plus qu’elle ne tient même pas compte du système de défense antimissile S‑500, qui est en train d’être déployé et qui scellerait l’espace aérien de la Russie au grand complet. La prochaine génération (S‑600?) promet d’être encore plus performante.

« X » ose aussi aborder un sujet tabou de l’État profond, à savoir comment la Russie, au cours de la dernière décennie, est parvenue à devancer les USA, au point de lui avoir « ravi le titre de plus grande puissance militaire ». Mais la partie est loin d’être terminée, qu’on ait affaire ici à des vœux pieux ou non : « Nous espérons que le secrétaire à la Défense James Mattis comprendra cela et que le sous‑secrétaire à la Défense possède les compétences en technologie de pointe, la capacité organisationnelle et la clairvoyance qu’il faut pour comprendre que les armes de la Troisième Guerre mondiale, ce sont les missiles offensifs et défensifs et les sous‑marins, et non pas la puissance aérienne, les blindés et les porte‑avions. »

Réaliste, « X » reconnaît que les néocons et les néolibéraux-cons, qui représentent la majorité des factions de l’État profond aux USA, tiennent au statu quo belliciste et n’abandonneront jamais leur hostilité acharnée à l’endroit de la Russie. Mais il préfère parler de changement : « Laissons Tillerson réorganiser le département d’État en améliorant son efficience à la Exxon. Il pourrait faire ses preuves à cet égard. Lui et Mattis se sont peut-être dégonflés, mais s’ils avaient dit la vérité au Sénat, ils auraient risqué de ne pas être confirmés à leur poste. Ce qu’ils ont dit n’a ainsi aucune importance. Mais il faut noter ceci à propos de la Libye. La CIA avait pour but d’éloigner la Chine de l’Afrique, tout comme l’AFRICOM. C’était un des secrets de notre intervention en Libye. »

On ne peut pas dire que cela a fonctionné. L’OTAN et l’AFRICOM ont fait de la Libye une terre désolée sous la coupe des milices et la Chine n’a pas encore quitté le reste de l’Afrique.

« X » reconnaît aussi ceci : « La Syrie et l’Iran sont des lignes à ne pas franchir pour la Russie. Tout comme l’est de l’Ukraine à partir du Dniepr. » Il est pleinement conscient que Moscou n’autorisera aucun stratagème de changement de régime à Téhéran. Il sait aussi que « les investissements chinois dans le pétrole et le gaz naturel iraniens font en sorte que la Chine ne permettra pas à Washington de renverser le gouvernement iranien. »

Les choses se corsent vraiment lorsqu’il est question de l’OTAN. « X » est convaincu que la Russie « va envahir la Roumanie et la Pologne, si les missiles en Roumanie ne sont pas retirés et si la Pologne ne renonce pas à son engagement d’en déployer. Ce qui est en cause, ce ne sont pas les missiles défensifs inefficaces des USA que l’on compte placer dans des silos, mais plutôt leur substitution par des missiles nucléaires offensifs. La Russie ne tolérera pas pareil risque. Cette question n’est pas négociable. »

Contrairement au parti de la guerre aux USA, pour qui la « menace perpétuelle » fait l’objet d’une propagande perpétuelle, Moscou observe la réalité sur le terrain depuis les années 1990 : le démantèlement de l’allié slave historique qu’est la Serbie; l’annexion à l’OTAN des pays du pacte de Varsovie et d’anciennes républiques soviétiques, sans oublier les tentatives d’y inclure aussi la Géorgie et l’Ukraine; la multiplication des révolutions de couleur par les USA; le fiasco du « Assad dégage », un changement de régime qu’on voulait imposer à la Syrie, en armant notamment des salafo-djihadistes; l’imposition de sanctions économiques; la guerre des prix du pétrole et les raids sur la valeur du rouble; et le harcèlement incessant de l’OTAN.

« X », qui est bien conscient de ces faits, ajoute ceci : « Les Russes ont toujours voulu la paix. Mais ils n’entreront pas dans le jeu des Maîtres de l’Univers, faisant de Trump le bon et le Congrès, la CIA et ainsi de suite le méchant, en tant que stratagème de négociation. C’est ainsi qu’ils voient les choses. Ils ne considèrent pas tout ce cirque comme réel. »

Le cirque ne pourrait être qu’une illusion, ou encore du wayang, un théâtre de marionnettes balinais, comme je l’ai suggéré. « X » y va d’une interprétation limpide du jeu de l’ombre qui se dessine du point de vue de Moscou, en laissant passer « plusieurs mois, pour voir si Poutine peut parvenir à une détente avec Trump qui entraînera la création d’une Ukraine orientale autonome, la signature d’un traité de paix en Syrie en laissant Assad en place, et le retrait des forces de l’OTAN derrière leurs lignes de défense établies sous Ronald Reagan. »

Qui aura le dessus? Les Maîtres de l’Univers ou l’État profond? Attendez-vous à des secousses.

mercredi 25 janvier 2017

Big Joe détruit le politiquement correct des manifestants de la "Women's March" de Soros


A Los Angeles, pendant la marche féministe anti-Trump sponsorisée par Soros, un résident local nommé "Big Joe" explique sa façon de voir à un groupe de Social Justice Warriors dépassés...

Pierre Jovanovic dresse les perspectives 2017


Pierre Jovanovic évoque avec pessimisme les perspectives économiques pour 2017. Selon lui, le nombre de licenciements va s'aggraver et l’appauvrissement généralisé de la population devrait se poursuivre. Un entretien exclusif avec Yannick Urrien sur Kernews.

dimanche 22 janvier 2017

D'Alep, Pierre Le Corf envoie une lettre ouverte au Président de la République [Vidéo]



Si cette guerre et le sort de ceux qui la vivent vous touche, je vous demande de partager cette lettre ouverte au Président de la République qui a été traduite (translated) en English - العربية - German - русский - Spanish - עברית , à chaque média, à chaque politique, à votre boulanger s'il le faut, à quiconque pourrait faire la différence, même à toute petite échelle, car nous pouvons tous apporter quelque chose.

Elle a été remise en mains propres à Mr le Président François Hollande. Je n'ai pas la prétention de vous dire quoi penser, quoi croire, mais j'affirme chacun des points dans cette lettre que j'illustre avec les liens vers des publications que j'ai faites depuis presque 1 an. C'est un témoignage que j'assume et c'est une forte responsabilité au vu du nombre de personnes qui ont essayé de me faire taire et m'on tiré dans les pattes, pourtant je crois que c'est essentiel. J'y ai liés les liens de nombreux témoignages et publications pour les curieux, les courageux, les patients et surtout toute personne sensible à ce qui se passe ici, depuis ici.

Voilà des années maintenant que la France et de nombreux pays construisent une stratégie politique / médiatique pour légitimer leur intervention à distance en Syrie. Aujourd'hui, les élections présidentielles se rapprochent et il est difficilement imaginable, voire infaisable pour des candidats qui souhaitent véritablement être élus, d'affronter à contre courant la machine de persuasion, la propagande orientée, les mensonges qui ont été construits, diffusés au quotidien et en prime time pendant si longtemps. Les esprits sont marqués par une image spécifique de ce conflit. Quoi qu'il en coûte, j'espère que ce témoignage permettra de briser quelques murs, de basculer vers des choix diplomatiques alternatifs au service de la paix, de la levée des sanctions contre le peuple Syrien et surtout que l'on cesse de soutenir des groupes terroristes à tous les niveaux, partout et surtout ici en zone de guerre ou ce sont les civils qui en payent le prix.

Je sais que certains croient défendre les Syriens en défendant la révolution, la liberté, croyant savoir ce qui se passe ici. Les temps ont changé. La réalité, bien que compliquée, est que cette révolution unie de nombreux groupes autour du même masque et même intérêt central, renverser le gouvernement et y instaurer un califat. Ils ne comptent pas apporter la liberté, ils comptent la voler. Ils sont d'ailleurs appuyés financièrement, militairement, politiquement, médiatiquement etc. par de nombreux gouvernements qui n'ont pas dépensé des milliards de dollars pour leurs beaux yeux et un peu d'utopie, logique pourtant.

Ce lundi, les négociations d'Astana. En 2012, avant que le pays ne soit détruit, à feu et à sang, ces négociations avaient été refusées par les groupes armés qui encore aujourd'hui ont des volontés assez peu réalistes et toujours pas au service de la paix.

Notre gouvernement a pris des décisions qui ont condamné des millions de personnes à voyager, à mourir, à tout perdre, ce en notre nom et sans nous consulter sinon nous persuader. Certains souhaitent encore arriver à pérenniser cette guerre, continuer à entrainer la mort pour des objectifs économiques et politiques. Ca ne doit pas arriver, c’est sur et entre nos mains. 

samedi 21 janvier 2017

Michael Moore annonce un "bain de sang politique. "


Le réalisateur et militant Michael Moore est venu vendredi 20 janvier soutenir les manifestants rassemblés sur la place McPherson durant le défilé d'investiture de Donald Trump en appelant à la "lutte. " "Dans les 10 jours qui viennent, ça va être un bain de sang politique. ", a-t-il ajouté. (AFP)

vendredi 20 janvier 2017

Actus du Blog #2 : 20/01/2017 Journée à Haut Risque, Attachez vos Ceintures!


Salut et meilleurs vœux à tous,

Tout d'abord,un grand merci à tous les amis du Connétable qui m'ont apporté leur aide suite à mes problèmes de matériel du mois dernier. Avec l'aide d'un fidèle lecteur féru d'informatique, j'ai pu assez rapidement trouver d'où venaient les soucis et me procurer, grâce à votre générosité, un disque dur de secours, ainsi les effets sur le rythme de parution ont été limités même si cela à rendu mon travail un peu compliqué pendant quelques jours.
Des projets sont en cours pour 2017 pour améliorer le blog et la chaine youtube, ceux qui peuvent et souhaitent m'apporter un petit soutien, même modeste, peuvent le faire via le bouton paypal tout en bas de l'article.
Retrouvez-moi tous les jours sur Facebook et Twitter : @BGaideclin
 Ben Garrison illustre la colère du "mainstream mediasaurus" contre la blogosphère

L'actualité est débordante, nous sommes le 20 janvier, une journée particulière...


Quelques centaines de militants féministes et antifas manifestaient devant la soirée "Deploraball" à Washington [reportage et interview d'une féministe et d'un invité par l'Agence Fake de Propagande (AFP)]

Branco illustre l'affaire "buzzfeed/CNN"


Des milliers de manifestants anti-Trump et de célébrités ont donné le coup d'envoi du "100 Days of Resistance" du cinéaste de gauche Michael Moore jeudi, se rassemblant devant l'hôtel international de New York City de Donald Trump. Des discours de personnalités politiques comme le maire de New York Bill De Blasio et le maire de Minneapolis Betsy Hodges et les acteurs Alec Baldwin, Robert De Niro et Mark Ruffalo se sont succédés.

Moore a dit à la foule que l'Amérique était entrée dans une période «très dangereuse», après avoir élu un «sociopathe».

"Avec beaucoup de travail de notre part, nous arrêterons cet homme", a crié Moore. "Il ne tiendra pas quatre ans."

"Si votre représentant est un démocrate, dites-lui que vous attendez qu'ils luttent AGRESSIVEMENT contre l'ordre du jour de Trump..."

Ben Garrison l'avait prophétisé dans un dessin

L'interview sur Fox News de ce pauvre gamin probablement manipulé par ses propres parents qui se vante d'avoir allumé un feu en pleine rue devant l'événement "Deploraball" à Washington DC et qui crie "Screw our president!". Il est devenu le nouveau héros de la gauche anti-Trump qui n'en finit plus de chanter ses louanges sur les réseaux sociaux....

Capture d'écran CNN

Pendant que Washington se prépare pour les festivités de la passation de pouvoir, la chaîne "Fake News" CNN imagine benoîtement des scénarios de rêve où, suite à l'assassinat de Trump, l'administration Obama pourrait rester miraculeusement au pouvoir. => LIEN DE LA VIDEO
Sur Twitter, d'innombrables appels au meurtre contre le président-élu ne suscitent aucune réaction de la direction, pourtant si prompte à sévir en suspendant les comptes d'activistes pour des remarques déplaisantes aux yeux du lobby LGBT par exemple....


"Drainer le marais!" (slogan pro-Trump)
En dépit des  multiples sondages des chaines "Fake News" [fausses nouvelles] qui prétendent à qui veut l'entendre que la cote de popularité de Trump est d'environ 40%, un nouveau sondage de Rasmussen montre Trump à 52%.
D'après Rassmussen:
Les attitudes des électeurs à l'égard du président élu Donald Trump ont peu changé depuis l'election, un peu plus de la moitié des électeurs continuant à lui etre favorables.
Le dernier sondage téléphonique national et en ligne de Rasmussen révèle que 52% des électeurs américains ont un avis favorable sur Trump, dont 30% qui ont un avis très favorable. Le président élu est perçu de façon défavorable par 48%, dont 37% ont une opinion très défavorable.



L'acteur et auteur Gavin McInnes échange quelques gifles avec un antifa venu le provoquer à la sortie du bal "Deploraball", hier soir. (We Are Change)


Washington DC. Les manifestants de Black Lives Matter s'enchaînent aux checkpoints de sécurité pour perturber l'inauguration du président élu Donald Trump.



Le Dow Jones plonge de 40 points au moment où Donald Trump prête serment :



L'Histoire s'accomplit sous nos yeux, le XXIeme siècle vient de commencer...



C'est bon signe :

Le prophète raté du mondialisme triomphant ne croit pas en Donald Trump :
Davos 2017 : "Trump est un nouveau Madoff", estime Jacques Attali


Trump serre la main d'Hillary lors du dîner inaugural


Le dessin de Ben Garrison sur l'inauguration





________

Pour ceux qui veulent soutenir et faire un don sécurisé au Blogue Noir de Brocéliande, cliquer sur le bouton Paypal ci dessous. 
Merci de tout cœur à vous tous!


mercredi 18 janvier 2017

Xavier Moreau : "Tout le monde espionne tout le monde !"

Jacques Sapir : L'UE s'est transformée en une machine visant à dissoudre l'influence française, stade préparatoire à la dissolution de la France elle-même



Dans un discours très attendu, Theresa May a confirmé le choix d'un «hard Brexit» comprenant une sortie du marché unique. Pour Jacques Sapir, ceci montre la faiblesse de Bruxelles qui a été incapable de faire pression sur Londres.

Madame Theresa May a donc annoncé son plan pour mettre en œuvre ce que l'on appelle le «Brexit», soit la séparation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Elle a choisi, en définitive ce que l'on appelle la solution «dure» ou le «hard Brexit», c'est-à-dire la rupture avec le marché unique.

«Brexit means Brexit»: un divorce est un divorce

Cette option se comprend si l'on considère ce que le «marché unique» est devenu: tout à la fois un monstre de complexité, avec des réglementations de plus en plus tatillonnes mais aussi un instrument qui empêche les pays de l'Union européenne de défendre leurs propres intérêts. La délégation de pouvoir dont jouissent tant la Commission de Bruxelles que les diverses institutions européennes, dont il faut ici rappeler que aucune n'est élue, conduisent à imposer des règles au-delà de ce qui peut s'avérer nécessaire pour l'économie d'un pays particulier. Le marché unique est ainsi devenu un rouleau compresseur qui prétend éliminer les différences entre des économies qui, pourtant, s'avèrent différentes. En fait, la marché unique a même entraîné un accroissement de ces divergences entre les économies de l'UE, ce que j'ai appelé, dans différents textes le processus «d'euro-divergence» [1].


L'UE est devenue un instrument aux mains de l'Allemagne et au détriment des autres nations.

Si, encore, ces règles avaient eu pour contrepartie une politique cohérente et volontariste cherchant à préserver l'économie des pays de l'Union européenne confrontés à la concurrence internationale. Mais, il faut bien dire que sur ce point l'UE agit en réalité comme un «ouvre-boîte». La Commission de Bruxelles négocie divers traités de libre-échange non pas du point de vue des Etats membres mais du point de vue idéologique qui est le sien et qui veut que le libre-échange soit la meilleure solution à tous nos problèmes. On en a vu un exemple dans le cas du CETA tout comme dans le cas du TAFTA [2]. Cependant, il n'y a pas que l'idéologie qui guide l'action de la Commission de Bruxelles et des institutions européennes. Il faut en faire le constat et le dire, haut et fort, l'UE est devenue, progressivement, un instrument aux mains de l'Allemagne et au détriment des autres nations. Cela à commencé par l'Euro, qui donnait à l'Allemagne deux avantages essentiels, une protection contre des dépréciations des monnaies de ses principaux concurrents européens, mais aussi qui assurait que la monnaie dans laquelle l'Allemagne commerce serait dépréciée par rapport à ce que devrait être son niveau logique. Ces deux avantages expliquent très largement l'immense excédent commercial dont l'Allemagne bénéficie. Mais, cette position favorable puis dominante de l'Allemagne se manifeste aussi dans les négociations extérieures de l'UE ou, clairement, ce sont les intérêts allemands qui sont les premiers servis.


La position de Theresa May ne peut qu'être confortée par les récentes déclarations de Donald Trump.

Il convient donc de rappeler que cette domination de l'Allemagne et le type de fédéralisme furtif - et en réalité au service de l'Allemagne - qu'elle implique, furent des arguments importants qui ont pesé dans le Brexit. On comprend mieux les deux points parmi les plus importants dans le discours prononcé jeudi 17 juillet par Theresa May: la volonté de mettre fin à la prééminence du droit communautaire, instrument justement de ce fédéralisme furtifs, et la volonté de reprendre le contrôle des frontières.

Theresa May, Donald Trump et l'effacement de la France

La position de Theresa May ne peut qu'être confortée par les récentes déclarations du Président nouvellement élu des Etats-Unis, M. Donald Trump. Dans l'interview qu'il a accordé au Times of London tout comme au Bild, il a clairement indiqué son pessimisme quant à l'avenir de l'Union européenne. Il est d'ailleurs significatif qu'aucun journal français n'ait été associé à cette interview. Donald Trump s'est exprimé en direction d'un lectorat britannique et allemand, parce qu'en réalité ce sont aujourd'hui les deux seuls qui comptent. Il faut le constater pour le regretter, mais la France ne pèse plus, si ce n'est à la marge, dans les affaires européennes.

L'Union européenne, qui a été vendue à l'opinion publique française comme un moyen de démultiplier l'audience et le pouvoir de la France s'est transformée, dans sa réalité, en une machine visant à dissoudre l'influence française, stade préparatoire à la dissolution de la France elle-même.
(...) Lire la suite : Le Figaro

mardi 17 janvier 2017

Un groupe antifa projetait de provoquer un "attentat à la boule puante" lors des événements de l'inauguration de Donald Trump [MàJ 21/01: Un comploteur arrêté!]



Dans cette vidéo, les enquêteurs de Project Veritas dévoilent le projet d'un groupe connu sous le nom de "DC Anti-fascist Coalition" pour perturber l'inauguration du président-élu Donald Trump en déployant de l'acide butyrique (un produit extrêmement malodorant du type "boule puante" pouvant provoquer des malaises à forte dose) au National Press Club de Washington DC lors de l'événement "Deploraball", une fête organisée par les partisans de Trump prévue pour le 19 Janvier, veille de l'inauguration.

La réunion, filmée en caméra cachée, a eu lieu à Comet Ping Pong, une pizzeria de Washington DC qui est plus connue comme l'emplacement de la fameuse affaire controversée dénommée Pizzagate que pour la qualité de sa cuisine. Les membres de la "coalition antifasciste" discutent des mesures qu'ils devraient prendre pour provoquer l'annulation de l'événement Deploraball. Le but du groupe étant clairement de provoquer la panique en vue de perturber l'inauguration du nouveau président prévue le lendemain. Project Veritas a informé le FBI, les Services secrets et la DC Metro Police du contenu de cette vidéo avant sa diffusion. Une grosse quantité de ce gaz pestilentiel diffusée via les sprinklers du système anti-incendie en pleine soirée, dans une fête rassemblant plusieurs milliers de personnes, par les temps qui courent, cela pourrait déclencher un violent mouvement de panique et des victimes. C'est donc une affaire plus sérieuse qu'il n'y parait à première vue.

Enregistrement audio d'une réunion d'un autre groupe d'activistes, alliés aux précédents, projetant de perturber l'événement Deploraball et de créer un blocage de la circulation dans la ville pour provoquer in-extremis l'annulation de l'inauguration :



 MàJ 21/01 : Scott Green, un des comploteurs antifas piégés dans la vidéo de Project Veritas vient d’être arrêté pour "conspiration en vue de commettre une agression" :
Police: Arrested activist featured in Project Veritas inauguration video

lundi 16 janvier 2017

samedi 14 janvier 2017

Députés français : "Le motif de notre visite en Syrie est avant tout l'intérêt de la France !"


Une délégation française composée de trois députés - Thierry Mariani, Nicolas Dhuicq et Jean Lassalle - s'est rendue à Alep au lendemain de la reprise totale de la ville par l'armée syrienne afin de rencontrer les Alépins et de juger par eux-mêmes de la situation.

Ils entendent aussi - dans un esprit de "realpolitik" - renouer les liens diplomatiques pour que la France ne soit pas exclue du processus de paix et de reconstruction.

Charlotte d'Ornellas les a suivis dans leur périple, loin des sentiers battus de la grande presse, tendant son micro à la population.

jeudi 12 janvier 2017

Pour Fanny Ardant, les journalistes français sont les "laquais de l'Amérique"


Fanny Ardant sur Arte donne son point de vue sur les relations USA/Russie.

Trump Qualifie CNN de "Fake News" (Fausses Nouvelles) - La conférence de presse intégrale (Version Fr.)


Conférence de presse intégrale de Donald Trump du 11 janvier 2017. L'altercation avec le journaliste Fake News de Counterfeit News Network (CNN) à partir de 50:55
Traduction : LCI et I-Télé

L'extrait du clash historique (VO) : Trump qualifie CNN de "Fake News"

Guerre de l'eau à Damas : Après 3 semaines de silence, France 24 finit par en parler... Pour relayer la propagande djihadiste



Alors que nous signalions il y a plusieurs jours l'assourdissant silence des médias français sur le crime de guerre commis par la "rébellion" djihadiste soutenue par les occidentaux, qui a sciemment empoisonné les sources d'eau potable de Wadi Barada, qui sont sous son contrôle, privant ainsi de cet approvisionnement vital une population de 5 millions et demi d'habitants à Damas, la capitale syrienne. Un crime de guerre reconnu par l'ONU elle-même.

"France 24", chaine d’État publique, consent enfin, après trois longues semaines de silence complice, à faire deux petits reportages (muets) pour en parler, nous montrant une image exotico-touristique d'hommes au Hammam, et sans jamais accuser les coupables, mais au contraire en relayant à demi-mot leur propagande, consistant à accuser Damas d'avoir bombardé les canalisations d'eau qui alimentent sa propre population.
On se demande bien pourquoi, le "régime" syrien ferait un tel geste stupide et suicidaire consistant à faire littéralement mourir de soif la population qui lui est favorable.

J'ai l'impression que "France 24" et ses amis djihadistes modérés nous prennent vraiment pour des buses.

Le deuxième reportage mensonger de "France 24" : LIEN

Plus d'infos sur le crime de guerre des alliés de la France :

La population de Damas privée d'eau potable depuis 13 jours par les rebelles. Silence des médias. [MàJ : Les "casques blancs" impliqués.]

PS : Aux dernières nouvelles, Un accord serait en vue pour rétablir l'eau (mais alors, ce ne sont pas les canalisations qui sont détruites par les bombes du régime, sinon ce ne serait pas possible de rétablir l'eau... N'est-ce pas "France" 24 ? On vous aurait menti ?)

mercredi 11 janvier 2017

A visage découvert : Le documentaire d'Arte censuré sur Bachar Al Assad


Un documentaire sur la Syrie de Bachar Al Assad diffusé en 2009, mais totalement incompatible avec la propagande officielle anti-syrienne ("Le boucher de Damas" selon, Fabius, Valls et consorts) diffusée depuis 2011 dans tous les médias français sans exception. Ce film est devenu tellement politiquement incorrect, qu'Arte ne l'a bien sur jamais rediffusé depuis mais l'a éffacé de ses archives d'une façon typiquement orwellienne, comme s'il n'avait jamais existé.
Malheureusement pour les censeurs, s'il est très facile de propager des mensonges sur internet, il est par contre très difficile d'y effacer la vérité. Ainsi des internautes l'ont retrouvé et partagé pour qu'il ne tombe pas dans l'oubli comme l'aurait souhaité le pouvoir.

mardi 10 janvier 2017

De retour de Syrie, Le député Thierry Mariani témoigne et répond aux critiques


Thierry Mariani témoigne au micro de Laurence Ferrari de son voyage en Syrie où il a rencontré Bachar El Assad.- I-TELE, 10 janvier 2017, 18h40

Les Forces spéciales de la République Populaire de Donetsk déjouent une tentative Ukrainienne de voler les cadeaux de Noël des enfants du Donbass


L'unité d'élite des "Lapins Blancs" de la RPD est intervenue pour déjouer la tentative des "Loups Gris" ukrainiens de dérober les jouets de Noël.*
Un reportage exclusif de Graham William Phillips.

* Humour!

L'analyse de Bassam Tahhan sur la visite des trois députés à Damas


Bassam Tahhan, spécialiste de politique internationale, interviewé par Frédéric Saillot le 7 janvier 2017

Les forces de l’OTAN menacent la Russie

© Reporters / DPA

Un déploiement massif de troupes américaines et de l’OTAN en Pologne et dans les pays baltes est en cours. Selon une déclaration du Centre de presse et d’information de la Bundeswehr (les forces armées allemandes) le 30 décembre : « dans le cadre de l’opération OTAN “Atlantic Resolve”, trois navires de transport américains sont attendus à Bremerhaven la première semaine de janvier ».

La déclaration a noté qu’au début de novembre : « les soldats de la 3e Brigade de la 4e Division d’infanterie américaine ont commencé à charger les navires avec des véhicules et des conteneurs ». Dans l’ensemble, « plus de 2500 pièces de cargaison (des camions, des véhicules de combat, remorques, et conteneurs) [ont été] initialement expédiées vers l’Allemagne, puis transportées vers la Pologne et d’autres pays d’Europe centrale et orientale ». Le matériel doit « arriver dans la période du 6 au 8 janvier par transport maritime à Bremerhaven et sera ensuite transporté vers la Pologne par rail et des convois militaires d’ici le 20 janvier ».

Plus tôt ce mois-ci, le quotidien allemand Kieler Nachrichten a qualifié l’accumulation des armes d’« opération la plus importante de redéploiement de l’armée américaine en Allemagne depuis 1990 ». Plus de 2000 chars, obusiers, jeeps et camions sont déployés dans le cadre des exercices de l’OTAN en Europe de l’Est qui vont continuer pendant neuf mois.

Selon les déclarations faites par les forces armées américaines en Europe, 4000 soldats supplémentaires et 2000 chars d’assaut vont « contribuer à et renforcer la défense et la dissuasion de l’alliance ». Le colonel Todd Bertulis, directeur adjoint de la logistique du Commandement américain en Europe (EUCOM) à Stuttgart, a déclaré que l’opération veillera à ce que « la puissance de combat nécessaire soit apportée au bon endroit en Europe au bon moment ».

Le lieutenant-général Frédéric « Ben » Hodges, commandant des forces américaines en Europe, a déclaré : « Trois ans après que les derniers chars américains aient quitté le continent, nous devons les y remettre ». Il a fait la déclaration lors d’une visite à l’école de logistique de la Bundeswehr à Garlstedt, en Basse-Saxe. Il a déclaré aux journalistes que ces mesures étaient une « réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et à l’annexion illégale de la Crimée ».

La Russie se prépare à la guerre, a affirmé le général. Tous les ministères russes, a-t-il déclaré : « se prépareront en conséquence, mobilisez-vous, si vous voulez ». Il a continué : « Cela ne signifie pas nécessairement qu’il doit y avoir une guerre, rien de tout cela n’est inévitable, mais Moscou se prépare à cette possibilité ».

Cette présentation tourne la réalité à l’envers. Le déploiement de troupes de combat américaines fait partie des préparatifs de l’OTAN en vue de la guerre contre la Russie, culminant d’une expansion continue vers l’est de l’OTAN depuis la dissolution de l’Union soviétique il y a 25 ans.

En Ukraine, ce n’est pas la Russie qui est l’agresseur, mais les États-Unis et l’OTAN. Washington et Berlin, en étroite collaboration avec les forces fascistes, ont organisé un coup d’État contre le président pro-russe, Viktor Ianoukovitch, au début de 2014, en installant un régime nationaliste et férocement anti-russe à Kiev. Ce mouvement a déclenché une rébellion séparatiste par les régions russophones de l’est du pays, que Moscou a soutenu et que le gouvernement de Kiev, soutenu par les armes et l’argent des occidentaux, a cherché, sans succès, à supprimer violemment.

Les événements en Ukraine ont été saisis par les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN pour imposer des sanctions économiques et diplomatiques et étendre considérablement les forces militaires de l’OTAN le long de la frontière occidentale de la Russie.

Avant l’inauguration de Donald Trump, le président élu des États-Unis le 20 janvier qui a appelé à une réduction des tensions avec la Russie afin de concentrer plus directement l’agression américaine sur la Chine, les forces opposées au sein de l’establishment militaire-renseignements et politique des États-Unis cherchent à intensifier la confrontation avec Moscou.

Cette semaine, le sénateur républicain John McCain a visité les États baltes pour leur assurer le soutien continu des États-Unis. Dans une interview diffusée par la radio estonienne, McCain a appelé à un renforcement des forces de l’OTAN contre la Russie et a déclaré que chaque « membre crédible » du Congrès américain voyait le président russe, Vladimir Poutine, « pour ce qu’il est : un voyou et un tyran et un agent du KGB ».

Dans cette escalade dangereuse contre une Russie dotée d’armes nucléaires, qui fait courir le danger d’une troisième guerre mondiale, la Bundeswehr joue un rôle central. « Sans le soutien de l’armée [allemande], nous ne pouvons aller nulle part », a déclaré le lieutenant général Hodges lors d’une comparution devant le Service commun de soutien de la Bundeswehr.

Le lieutenant-général Peter Bohrer, chef adjoint du Service interarmées de soutien, marquait son accord : « Dans le passé », a-t-il dit, « l’Allemagne était un État de première ligne. Aujourd’hui, nous sommes une zone de transit, et l’une de nos tâches principales est d’entreprendre un soutien commun […] Nous sommes ouverts à l’exécution de ces tâches avec nos partenaires américains ».

Après être arrivés en Allemagne, les soldats américains et leurs équipements lourds seront déplacés de Bremerhaven par le rail à travers le nord de l’Allemagne jusqu’à l’Europe de l’Est. Le bureau de presse de la Bundeswehr a annoncé : « Quelque 900 wagons avec du matériel militaire seront transportés en train de Bremerhaven vers la Pologne. Il y a également environ 600 pièces de fret qui seront transportées par train en Pologne à partir du terrain d’entraînement militaire à Bergen-Hohne. Près de 40 véhicules circuleront directement de Bremerhaven vers la Pologne ».

L’Allemagne, qui a écrasé l’Europe de l’Est dans sa guerre d’extermination il y a 75 ans, se prépare à envoyer des troupes de combat dans les pays baltes. En janvier, 26 chars, 100 autres véhicules et 120 conteneurs seront transportés en train vers la Lituanie.

Lors d’un entretien accordé au journal militaire allemand « Bundeswehr aktuell », le général Volker Wieker a confirmé que l’Allemagne s’était entendue avec les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni lors du sommet de l’OTAN à Varsovie « pour que chacun prenne la tête d’un groupement tactique ». L’Allemagne enverra son 122e Bataillon d’infanterie. Il a ajouté que d’autres envois suivraient, « afin que nous atteignions une capacité dite opérationnelle complète d’ici le milieu de l’année ».

Ce que l’on entend par « pleine capacité opérationnelle » a été souligné par un exercice public de la Bundeswehr à Grafenwöhr, où le bataillon allemand s’est préparé au déploiement. Selon un rapport vidéo du Frankfurter Allgemeine Zeitung, les manœuvres impliquaient « une attaque ennemie sur la frontière russo-lituanienne ».

Le futur commandant du groupement tactique de l’OTAN en Lituanie, le lieutenant-colonel Christoph Huber, a expliqué le « but tactique » des manœuvres comme suit : « Les camarades de la Deuxième Compagnie ont mené avec succès la bataille ici […] gagnant du temps pour leurs camarades et ainsi détruisant les forces ennemies. C’est une formation de combat de haute intensité ».

Source

Les premiers chars américains reviennent en Europe (Photo)

vendredi 6 janvier 2017, 21h42
L’arrivée en Europe de cette unité, le 3rd Armored Brigade Combat Team, fait partie de l’opération baptisée « Atlantic Resolve » par le Pentagone.

Les Etats-Unis ont commencé le déploiement – sans précédent depuis la fin de la Guerre froide – d’une brigade blindée en Europe de l’est, avec l’arrivée vendredi en Allemagne des premiers équipements de cette unité de 4.000 hommes, dont des chars lourds Abrams, des mastodontes de quelque 60 tonnes.
Opération Atlantic Resolve

L’arrivée en Europe de cette unité, le 3rd Armored Brigade Combat Team, appartenant à la 4ème division d’infanterie de Fort Carson, dans le Colorado, fait partie de l’opération baptisée « Atlantic Resolve » par le Pentagone. Elle vise, selon Washington, à dissuader une éventuelle agression russe et à rassurer les membres est-européens de l’Otan, dont les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et la Pologne.

Les premiers véhicules, sur un effectif total de 2.5000, ont été débarqués vendredi dans le port allemand de Bremerhaven (nord de l’Allemagne) d’un navire roulier venu des Etats-Unis, le « Resolve ».

Deux autres navires sont attendus d’ici dimanche, puis le matériel sera transporté, principalement par trains, vers la Pologne, où s’installera le quartier général de la brigade, a précisé l’armée allemande, qui assure un soutien logistique à l’US Army. Les soldats seront pour leur part directement acheminés en Pologne par avion.

Le Pentagone a annoncé en mars dernier qu’il déploierait une brigade blindée en permanence, par rotation, en Europe de l’est dès février 2017.

« Les rotations seront sans interruption, permettant une présence blindée continuelle et une amélioration de l’entraînement et des exercices avec les alliés » de l’Otan, avait précisé une porte-parole.

Quadrupler les dépenses

Washington a annoncé en février sa volonté de quadrupler en 2017, à hauteur de 3,4 milliards de dollars, les dépenses destinées à muscler la présence militaire américaine en Europe.

Avec cette brigade blindée (4.200 soldats équipés notamment de chars et de véhicules blindés), l’US Army disposera en permanence de trois brigades de combat en Europe.

En cas de conflit, ces trois brigades, plus de l’équipement stocké préventivement sur place pourront constituer rapidement une division complète, selon les plans du Pentagone.

Source 

lundi 9 janvier 2017

Syrie : Pierre Le Corf envoie un message à Yann Barthès et Hugo Clément. Pas de réponse


Vidéo amicale initialement ...

Pierre Le Corf, un français humanitaire à Alep en Syrie est en colère d'avoir été traité de "propagandiste professionnel" (voir capture d'écran ci-dessous) par Hugo Clément, propagandiste journaliste professionnel qui travaille pour l'émission "Quotidien" de Yann Barthès sur TMC, pour avoir émis quelques réserves sur une interview d'Hugo Clément d'un dénommé Ismaël présenté comme un innocent civil d'Alep alors qu'il est membre de l'ASL.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Le message de Pierre Le Corf à Y. Barthès et H. Clément :

Alors là, NON, là ça me dépasse, le Quotidien avec Yann Barthès Hugo Clément. Vous répondez à certaines personnes mais pas à moi, en plus de me qualifier de "propagandiste professionnel " quand je fais un peu de balance dans vos propos?? (a la suite de cet article https://www.facebook.com/pierrelecorf/posts/10155074927499925) Mais merde, vous savez une guerre ce n'est pas des bons et des méchants, pas de bonne guerre, je vous avais envoyé une vidéo amicale à laquelle pas de réponse non plus, je la poste ici donc.

Je suis humanitaire, j'aide et construit des moyens d'aider ici, en amont, j'ai aussi la responsabilité de dénoncer ce qui arrive et qui motive l'aide humanitaire sur place, des gens qui meurent tous le jours et vivent au milieu de ruines, sont détruits à l'intérieur. Je n'ai jamais fait le déni d'un côté ou de l'autre, au contraire.

Comme je vous l'ai écrit, alors parce que je parle des deux côtés de la pièce et particulièrement du côté que l'on a effacé, ou on a effacé des dizaines de milliers de morts par les attaques terroristes je suis un propagandiste? Donc les gens qui sont morts ici n'existent pas??? N'ont de valeur que les morts des "medias reconnus"??

Et non ce n'est pas une ville ou tout le monde est armé, seulement les terroristes d'un côté (et non pas des apporteurs de liberté) ou l'armée, l'armée libre aujourd'hui mène son combat aux côtés des groupes Djihadistes. Vous saviez donc pour l'ASL. Monsieur Clement, ce n'est pas faire le déni des affrontements que de dénoncer ça, que de dénoncer que vous prétendez donner la parole à un "civil lambda" alors que vous donnez la parole à un homme qui, vous êtes au courant en plus, est proche des combattants et terroristes. Monsieur, je vous invite à venir ici, venez interviewer les civils qui étaient de L'Ouest et ceux qui étaient de l'Est, ils sont ici à recommencer leur vie doucement.

Si moi j'arrive à vivre ici pour aider les gens, que des journalistes du monde entier se déplacent, pour ou contre le gouvernement, et obtiennent tous des visas, pourquoi ne venez-vous pas? Vous me tirez à boulet rouge dessus parce que je ne dis pas la même chose que vous? Mon témoignage est celui des Syriens qui vivent ici, ceux des gamins dans toutes mes classes, ceux des familles réfugiées mais le "quotidien" détient la vérité absolue? Je suis déçu de cette réponse indirecte, de votre positionnement insultant pour le mal que je me donne ici, relégué aux ordures selon vos normes, si ces normes sont celle de mon pays alors j'ai honte

Certains médias ont joué ce jeu là avec moi, essayant de me faire taire et de me décrédibiliser, me faisant passer pour un clown, assurant que je travaille pour le gouvernement Syrien, finalement mettant ma vie en danger en me désignant comme un cible, ce qui me valut quelques messages bien sympathiques de personnes qui veulent mettre ma tête dans leur salon ou sur youtube, je trouve ces méthodes non seulement détestables mais aussi irresponsable quand on sait que je vis en zone de guerre.

C'est tellement facile de qualifier de propagande tout ce qui ne plaît pas, oui je commence à avoir l'habitude mais je continues pour les gens qui sont ici et que j'aide tous les jours, ces gens qui ont vécu l'enfer sous les bombes des avions ou des roquettes des terroristes à cause de personnes qui n'ont fait qu'encourager la guerre, la mort, et ce certainement pas au service de l'humain.

Pour aider l'ONG de Pierre Le Corf : WE ARE SUPERHEROES

Plus de détail sur l'affaire : Pierre Le Corf: les témoignages biaisés ont légitimé la guerre au quotidien

VOIR PLUS D'ARTICLES ET VIDEOS DE PIERRE LE CORF

Entrevue avec Bachar Al Assad après la visite de la délégation française


Chalotte D'Ornellas rencontre le président syrien, le 8 janvier 2017 pour Boulevard Voltaire, suite à la visite de la délégation de parlementaires français dont Nicolas Dhuick, Thierry Mariani et Jean Lassalle.

samedi 7 janvier 2017

Donald Trump snobe les médias mainstream et tweete pour la paix avec la Russie!

Donald Trump en train de détruire les médias officiels
Les médias du système détestent Trump et ne manquent jamais une occasion de noircir son image. Mais le Donald n'en a cure, il communique via Twitter avec ses millions d'abonnés et cela achève d'énerver les médias qui le détestent d'autant plus.
Aujourd'hui, Donald Trump nous offre trois tweets  magnifiques à contre-courant complet de la politique neocon belliciste et russophobe actuelle du chouchou des médias, son prédécesseur à la Maison Blanche Obama. Pour Trump, toutes ces absurdités anti-russes sont une diversion des vrais problèmes. Il se moque de l'obsession des médias mainstream à l'encontre du président russe. Il considère que «La Russie n'est pas un ennemi et pourrait être un allié constructif».


Traduction :
Avoir de bonnes relations avec la Russie est une bonne chose, pas une mauvaise chose. Seuls les gens «stupides», ou les imbéciles, penseraient que c'est mauvais! Nous .....

 avons assez de problèmes dans le monde sans en chercher encore un autre. Quand je serai président, la Russie va nous respecter beaucoup plus que maintenant et ... 

les deux pays travailleront peut-être ensemble pour résoudre certains des nombreux et urgents problèmes et questions du MONDE!

vendredi 6 janvier 2017

La population de Damas privée d'eau potable depuis 13 jours par les rebelles. Silence des médias. [MàJ : Les "casques blancs" impliqués.]


Les habitants de Damas sont à bout. La pénurie d'eau fait rage depuis maintenant 13 jours. Coupée par les terroristes du «Front al-Nosra», rebaptisé «Fatah al-Cham», l'eau potable rend la vie bien plus que difficile pour les millions d'habitants de la capitale syrienne.

Les Damascènes sont pour le treizième jour consécutif en quête d’eau potable dans la conjoncture où les terroristes du «Front al-Nosra» ont contaminé au diesel l'eau potable qui arrive à Damas depuis la région de Wadi Barada mais aussi d'Aïn al-Fijé, principale source d'eau de la capitale. Ils ont demandé à l’armée syrienne de mettre fin à cette situation difficile.

«On se plaignait avant des coupures d'électricité, mais maintenant on s'aperçoit que c'est rien comparé à l'absence d'eau potable car l'eau c'est la vie», affirme Faez, un employé municipal de 50 ans. «Je n'ai pas pu prendre de douche et faire de lessive depuis une semaine. Je préfère garder le peu d'eau qu'il y a dans mon réservoir pour la cuisine et la vaisselle», déclare, de son côté, Riham, une employée de 49 ans, habitant Doumar, un quartier du nord de Damas.

Conséquence du manque d'eau durement ressenti par la population à Damas, les prix de l'eau minérale ont flambé. En une semaine le prix d'un pack de six bouteilles d'eau d'1,5 litre a quasiment doublé passant de 650 livres syriennes (1,3 USD) à 1.000 livres (2 USD).

Wadi Barada, un secteur clé contrôlé par le «Front al-Nosra» où se trouvent les principales sources d'approvisionnement en eau potable pour la capitale et ses environs, est la cible depuis plusieurs jours de l’armée syrienne qui tente de s'en emparer.

Le «Front al-Nosra» a publié un communiqué dans lequel il a confirmé la présence de ses terroristes à Wadi Barada. Il a également affirmé avoir coupé l’eau de distribution à Damas.

La publication de ce communiqué neutralise les allégations de certaines parties qui accusent le gouvernement syrien et ses alliés d’avoir violé l’accord du cessez-le-feu, signé entre la Russie et la Turquie et validé par le Conseil de sécurité de l’ONU.

L'ONU a dénoncé ce jeudi comme un «crime de guerre» la privation d'eau potable qui touche durement Damas. «Le sabotage et la privation d'eau sont évidemment un crime de guerre, car ce sont les civils qui la boivent et ce sont des civils qui seront touchés par des maladies si elle n'est pas rétablie», a affirmé à Genève, Jan Egeland, chef du groupe de travail de l'ONU sur l'aide humanitaire en Syrie.

Source : alahed 

[MàJ] Les Casques blancs financés par GB/USA participent au blocus de l’eau qui assoiffe 5 millions de Syriens 

Le blocus de l’eau de Wadi Barada qui assoiffe 5 millions de personnes à Damas prend une tournure intéressante. L’organisation des Casques blancs financée par les États-Unis et le Royaume-Uni semble y être directement impliquée. Cela augmente le soupçon que le blocage illégal de l’eau que subissent les civils de Damas fait partie d’une campagne organisée par les États-Unis. La campagne a pour but de saboter le fonctionnement des services publics dans les zones tenues par le gouvernement en représailles pour la libération de d’Alep-Est. (...)
Lire les détails dans : Le Saker Francophone

mercredi 4 janvier 2017

USA : Les vraies raisons de l'expulsion des diplomates russes

- Encore ces russes...

Le président américain Barack Obama a ordonné vendredi 30 décembre l'expulsion de trente-cinq diplomates russes accusés d'être des « agents de renseignement » de Moscou en poste à l'ambassade de Russie à Washington et au consulat russe de San Francisco. Sans apporter de détails, la Maison-Blanche les accuse d'avoir « agi d'une manière qui ne correspond pas à leur statut diplomatique » et leur a donné 72 heures pour quitter le pays. Par ailleurs, le département d'Etat a décrété la fermeture de deux bâtiments appartenant à la Russie dans les Etats du Maryland, près de Washington, et de New York, au motif qu'ils étaient « utilisés par des responsables russes à des fins de renseignement ».
Harcèlement ou cyberattaques ? Que reprochent les Etats-Unis à la Russie ?


La Maison-Blanche a précisé que ces représailles constituaient « une réponse au harcèlement croissant, ces deux dernières années, contre le personnel diplomatique [américain] en Russie par les forces de sécurité et de police ». Un harcèlement qui serait allé « bien au-delà des règles de comportement diplomatiques internationales ». Barack Obama a ajouté que ces actions font suite « aux avertissements que nous avons adressés de manière répétée au gouvernement russe, en privé et en public. Elles sont une réponse nécessaire et adaptée aux actions visant à nuire aux intérêts américains en violation des normes de comportement internationales établies ».

Le président américain a également annoncé que des sanctions étaient prises contre « neuf entités et individus », parmi lesquels deux services de renseignement russes, le GRU (renseignement militaire) et le FSB (service de sécurité intérieure) et leurs responsables. Le premier est accusé par la Maison-Blanche d'avoir, grâce à ses agents et ses moyens techniques, « falsifié, altéré (...) des informations avec l'objectif ou l'effet d'interférer dans le processus électoral américain en 2016 ». Quant au FSB, il est accusé d'avoir aidé le GRU. Mais curieusement, il n'est pas fait état du SVR, pourtant principal service de renseignement extérieur russe présent à l'étranger.

De plus, trois entreprises russes soupçonnées d'avoir apporté un « soutien matériel » aux opérations de piratage informatique vont être également juridiquement et financièrement sanctionnées par l'administration américaine. « Les sanctions ne s'arrêteront pas là » a ajouté Barack Obama, prévenant que les Etats-Unis prendront d'autres mesures « au moment que nous choisirons, y compris des opérations qui ne seront pas révélées au public ».

En réalité, cette expulsion d'officiels russes - la plus importante depuis 2001[1] - vient sanctionner la supposée ingérence de Moscou dans la campagne présidentielle américaine, pendant laquelle le Parti démocrate aurait été victime de cyberattaques qui auraient favorisé l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Selon un rapport publié le 29 décembre par le département de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security/DHS) et le FBI[2], deux groupes de hackers qui seraient liés au renseignement russe - dénommés APT 28 ou Cozy Bear et APT 29 ou Fancy Bear - sont présentés comme responsables « de piratages ayant ciblé un parti politique américain » pendant l'été 2016. Selon les autorités américaines, le premier serait réputé proche du FSB, tandis que le second serait une émanation du GRU[3].

Ces attaques contre les serveurs et ordinateurs du Parti démocrate ont mené à la publication de plusieurs milliers d'e-mails et documents internes du mouvement, plus tard mis en ligne sur Wikileaks, jetant une lumière crue sur les manœuvres du clan Clinton afin d'écarter la candidature de Bernie Sanders et révélant nombre de magouilles et d'irrégularités internes. Ces actions auraient largement contribué à affaiblir la campagne d'Hillary Clinton. Mais, pour le moment, le gouvernement américain a donné peu d'éléments liant les diplomates déclarés persona non grata aux cyberattaques supposées de l'été dernier.

Outre ces supposés piratages informatiques destinés « à influencer l'élection présidentielle », Washington accuse Moscou de plusieurs cyberattaques contre des établissements financiers, des universités et d'autres institutions américaines.

Fin décembre, des responsables du DHS, du FBI et du Bureau du directeur du renseignement national (DNI) ont communiqué les codes des logiciels malveillants Grizzly Steppe[4] aux responsables de la sécurité des infrastructures critiques nationales (secteur financier, services publics, transports, énergie, etc.). Les responsables des services publics du Vermont ont alors aussitôt réagi, affirmant avoir identifiéun de ces codes dans les systèmes de contrôle du réseau électrique. Cette découverte à immédiatement été médiatisée, provoquant la peur dans les structures gouvernementales que les « pirates informatiques liés aux services russes tentent activement de pénétrer les infrastructures critiques du pays pour conduire des attaques destructrices ».

Des réactions outragées d'élus politiques locaux proches de l'administration Obama n'ont pas tardé à avoir lieu : le 30 décembre, le gouverneur démocrate du Vermont, Peter Shumlin, déclarait que « tous les Américains devraient être à la fois alarmés et scandalisés que Vladimir Poutine, un des plus grands voyous du monde, ait tenté de briser notre réseau électrique, sur lequel nous comptons pour soutenir notre qualité de vie, notre économie, notre santé et notre sécurité (...). Cet épisode devrait mettre en évidence le besoin urgent que notre gouvernement fédéral poursuive vigoureusement et mette fin à ce genre d'ingérence russe ». Un peu plus tard, le sénateur démocrate du Vermont, Patrick Leahy, renchérissait, jetant encore un peu plus d'huile sur le feu : « cela va au-delà des piratages informatiques classiques : il s'agit maintenant d'essayer d'accéder aux services publics pour manipuler le réseau électrique et l'arrêter au milieu de l'hiver ».
Une étonnante absence de preuves

Que penser de accusations américaines et des mesures qui ont été prises par la Maison-Blanche tant les affirmations de l'administration Obama sont véhémentes mais aussi confuses ?

Concernant le supposé hacking des ordinateurs du Parti démocrate, pour le moment, personne n'a pu avoir accès aux informations réunies par la CIA qui « prouveraient » l'implication russe dans cette affaire. En conséquence, il est probable que des renseignements parcellaires aient été extrapolés pour conclure au hacking russe des ordinateurs du Parti démocrate. Mais ce ne sont pas là des preuves. Pourtant, dès le 7 octobre, un communiqué commun du DHS et du DNI affirmait « avoir la conviction que cette opération venait de Russie et ne pouvait avoir été lancée qu'avec l'accord des plus hautes autorités[5] ».

D'ailleurs, au sein même de la communauté américaine du renseignement, les accusations font débat : une partie de la CIA n'est pas d'accord avec l'interpréation donnée et la majorité du FBI - même si certains de ses dirigeants ont fait une étonnante volte-face le 29 décembre - considère qu'il n'y a que des ragots dans le dossier mais en aucun cas des éléments judiciaires à charge. Sans exclure la « piste russe », les membres du Bureau se montrent beaucoup plus prudents que Langley sur le sujet, affirmant tirer des « conclusions très différentes de celles de la CIA ».

Plusieurs médias, comme The Intercept, indiquent également que les sources anonymes de la CIA s'exprimant dans les colonnes du Washington Post pour accuser Moscou n'apportent pas d'éléments probants afin de soutenir les accusations qu'ils émettent. D'autres observateurs considèrent que les preuves techniques présentées - comme l'utilisation d'un traitement de texte configuré en russe - ou le fait que les piratages ont majoritairement eu lieu pendant les heures diurnes du fuseau horaire de Moscou, sont insuffisantes pour incriminer la Russie. Enfin, Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, a déclaré lors d'une interview que la source des e-mails que son site avait révélés n'était pas la Russie[6].

Concernant les cyberattaques « identifiées » dans le Vermont, les dirigeants de la société Burlington Electric, en charge de la gestion du réseau électrique local, ont déclaré que le code malveillant avait été détecté « dans un ordinateur portable qui n'était pas connecté aux systèmes de contrôle du réseau » et qui a été immédiatement isolé. Les responsables de la sécurité de Burlington ont reconnu qu'ils ne savaient déterminer à quel moment ce code était entré dans l'ordinateur, ni si les « hackers russes » avaient eu pour intention de perturber le fonctionnement du système ou d'observer s'ils pouvaient le pénétrer. A noter que les représentants du département de l'Energie et du DHS ont refusé de commenter ces faits.

Ainsi, concernant ces deux affaires, en l'état actuel des choses, il n'y a ni preuve avérée, ni commission parlementaire, ni enquête judiciaire, ni unanimité au sein de la communauté du renseignement. A tel point que le motif officiel de l'expulsion des diplomates russes n'est pas le supposé hacking des ordinateurs du Parti démocrate, mais un vague prétexte de « harcèlement diplomatique », ce qui en dit long sur les supposés éléments à charge. Le président élu Donald Trump a d'ailleurs mis en cause la véracité des renseignements à l'origine des accusations à l'égard de Moscou.

Autant dire que nous sommes là dans une confusion totale, qui ne peut que susciter des doutes majeurs quant à la réalité des faits présentés. Une grande partie des journalistes américains sentent qu'ils sont au cœur d'une manipulation orchestrée par l'administration sortante et sont plutôt assez prudents dans cette affaire.

Quand bien même certaines de ces accusations seraient-elles fondées, rappelons que ce que la Maison-Blanche reproche à ces hackers c'est d'avoir dévoilé des e-mails authentiques mettant en lumière les turpitudes d'Hillary Clinton et de son entourage, suite à quoi le FBI aurait du réagir et poursuivre la candidate en justice, ce qu'il n'a pas fait. En somme, les « hackers russes » ont joué le rôle de Whistleblowers, lequel est constamment encouragé par Washington partout dans le monde lorsqu'il s'agit de lutte contre la corruption, la fraude ou le terrorisme. Au demeurant, personne ne semble avoir critiqué les Démocrates pour leur amateurisme coupable puisqu'ils ont été incapables de protéger leur système informatique alors même que leur candidate était l'épouse de l'ancien président et ex ministre des Affaires étrangères !

Quant à l'implication de Moscou, elle reste à prouver. Affirmer que Trump a été élu grâce à l'appui de Poutine n'a pas de sens, car si tel était le cas, l'opération aurait été d'un grand amateurisme et aurait eu pour effet de voir son soutien démasqué et son candidat décrédibilisé, ce qui aurait été totalement contre-productif.
La « vertu » américaine offusquée : quand l'hôpital se moque de la charité

Dans le cadre de l'expulsion des trente-cinq diplomates russes, Barack Obama a invité les pays « amis et alliés » des Etats-Unis à « travailler ensemble pour contrer les efforts de la Russie visant à saper les bonnes pratiques internationales et à s'ingérer dans le processus démocratique ». A l'occasion de cette affaire Washington s'érige donc en victime innocente d'une cyberagression contraire au droit international, condamne sans hésitation de telles pratiques et dénonce la volonté de Moscou d'interférer dans le processus démocratique des Etats-Unis. Si nous ignorions qu'il n'y a pas plus éloquente qu'une prostituée faisant un discours sur la chasteté, nous en tomberions à la renverse !

L'espionnage est un grand classique entre les Etats. Indéniablement, les Russes, comme les autres nations, espionnent leurs principaux rivaux, concurrents et alliés. Mais si pendant la Guerre froide, les Soviétiques étaient de loin le plus agressifs, la situation s'est inversée depuis. La croissance exponentielle de la communauté américaine du renseignement et de ses moyens font des Etats-Unis le pays du monde qui espionne le plus les autres, au prétexte de la guerre contre le terrorisme (GWOT). Entendre Washington se plaindre de l'agressivité des services russes - ce qui est au passage une réalité, aux Etats-Unis comme en Europe - laisse songeur. Utiliser un tel argument relève d'une mauvaise fois évidente

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, Washington a conduit plus d'interventions politiques clandestines dans le monde - orientant le résultat d'élections ou soutenant des coups d'Etat[7] - que ne le fit l'URSS. Les Américains ont même théorisé le Regime Change, qu'ils ont appliqué en agissant par ONG « démocratiques » interposées à l'occasion des « révolutions oranges » dans les années 1990, du « printemps » arabe à partir de 2011, ou de la pseudo révolution de Maidan en Ukraine (2014), ou bien encore en bafouant ouvertement le droit international lors de l'invasion de l'Irak en 2003.

Il convient également de rappeler que la NSA a mis sur écoute les dirigeants politiques de la planète entière - y compris ses plus fidèles alliés -, qu'elle surveille toutes les communications électroniques mondiales et qu'elle a développé des capacités d'attaques informatiques sans équivalent dans le monde.

Ce sont les États-Unis qui ont lancé les premières cyberattaques en Iran, afin de saboter, avec l'aide des services israéliens, le programme nuclaire iranien. Cette histoire est détaillée dans les documents de Snowden dont l'authenticité n'a jamais été mise en doute. La NSA a également pénétré les réseaux informatiques de plusieurs agences et minstères de Chine. Ce sont là des actes de guerre. Et les frappes de drones comme les éliminations ciblées conduites dans le cadre de la guerre contre le terrorisme relèvent de la même logique. Or, les Etats-Unis ont toujours traité par le mépris et balayé d'un revers de la main les critiques et accusations formulées contre eux en raison de ces actes, déniant aux autres Etats comme à la communauté internationale le droit de les juger de quelque manière que ce soit. Voir donc aujourd'hui la Maison-Blanche dénoncer une violation des règles internationales - qui plus est sans guère de preuves - dont le pays aurait été victime illustre bien l'unilatéralisme qui caractérise Washington depuis la fin de la Guerre froide.
Les enjeux véritables de la crise pour l'administration Obama

Au demeurant, cette affaire survient dans un contexte très particulier, dont il importe de rappeler les nombreux paramètres.

- L'Establishment de Washington a été totalement surpris par la victoire de Donald Trump et a compris qu'un grand ménage allait avoir lieu dans lequel beaucoup de ses membres perdraient leurs positions politiques et les retombées économiques liées à leurs alliances internationales.

- Aussitôt élu, le futur président a clairement manifesté son extrême méfiance à l'égard de la communauté du renseignement et plus particulièrement de la CIA, qu'il soupçonne d'avoir eu une forte et néfaste influence sur la politique de ses deux prédécesseurs.

- Aussitôt désigné comme futur Conseiller à la Sécurité nationale, le général Michael Flynn[8] a annoncé qu'il allait recentrer l'Agence - dont il critique ouvertement les performances - sur la recherche et l'analyse du renseignement et a désigné un nouveau directeur chargé de la remettre au pas[9]. Flynn a déclaré qu'il allait confier à l'avenir l'ensemble des opérations clandestines au Commandement des opérations spéciales (USSOCOM[10]/JSOC[11]) - donc au Pentagone -, ce à quoi la CIA est déterminée à s'opposer à tout prix.

- Donald Trump, Mike Flynn, mais aussi le futur secrétaire d'Etat, Rex Tillerson - actuel président d'Exxon-Mobil - n'ont pas fait mystère de leur volonté de renouer des relations de confiance et de partenariat avec la Russie de Poutine, ce qui va à l'encontre des positions de l'administration actuelle et de ses intérêts.

Nous sommes donc là de manière évidente dans une affaire américano-américaine ou deux clans s'affrontent pour rénover ou conserver le pouvoir... avant le 20 janvier, date de prise de fonction de Donald Trump. Ainsi, Barack Obama et son administration s'emploient clairement à :

- pourrir la situation pour le début de la présidence Trump, à défaut de pouvoir remettre en cause son élection,

- saboter le rapprochement américano-russe.

Rappelons également que l'expulsion des officiels russes intervient quelques jours après la libération d'Alep par la coalition russo-syrienne et l'accord de cessez-le-feu conclu entre Russes, Syriens, Iraniens et Turcs sans la participation de Washington. Ce sont là deux déconvenues majeures de la politique étrangère américaine. Enfin, rappelons qu'Edward Snowden, la bête noire du renseignement américain, est toujours à Moscou. Dès lors, rien d'étonnant à ce que Washington multiplie les provocations vengeresses à l'encontre de la Russie.

La réaction russe

La Russie a « catégoriquement » rejeté les accusations dont elle est l'objet, les jugeant « indécentes ». A titre de réciprocité, Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères à immédiatement proposé à Vladimir Poutine de déclarer persona non grata trente et un diplomates de l'ambassade des États-Unis à Moscou et quatre du consulat de Saint-Pétersbourg et de leur interdire l'utilisation d'une maison de campagne dans la banlieue de Moscou et d'un bâtiment leur servant de dépôt dans la capitale. Mais le président russe a déclaré qu'il n'expulserait aucun diplomate américain, souhaitant ne pas répondre à ce « nouveau geste inamical de l'administration américaine sortante » destiné « à déstabiliser plus encore les relations russo-américaines », alors même qu'il attend l'entrée en fonction du nouveau président américain pour rétablir avec lui des relations de confiance entre les deux pays. Donald Trump a salué aussitôt « l'intelligence » du président russe. Force est de constater l'astuce avec laquelle Vladimir Poutine a su éviter le piège tendu par l'administration américaine, désamorçant ainsi une crise aurait pu provoquer une tension majeure.

Le psychodrame sur le prétendu mais non étayé piratage russe n'a pas peut-être pas encore atteint son paroxysme, car il reste trois semaines avant l'investiture de Donald Trump. Mais déjà, cette affaire, dans laquelle le grotesque le dispute à l'absurde, s'affirme comme l'une des histoires les plus surréalistes des relations internationales contemporaines.

Conséquence de la croissance exponentielle des supports d'information (internet, réseaux sociaux, médias audiovisuels) depuis le milieu des années 1990, puis de l'entrée en scène des Spin Doctors à partir de 2002, le monde est entré dans une nouvelle ère de manipulation de l'information et des opinions. La combinaison d'un Storytelling efficace et de la maîtrise des canaux de communication internationaux permet de faire apparaître le faux encore plus vrai que le vrai[12]. Les justifications fantaisistes de l'invasion de l'Irak en 2003, le « roman » des « révolutions » arabes à partir de 2011, les présentations faussées de la crise ukrainienne et du conflit syrien n'en sont que les illustrations les plus visibles.

En accusant le Kremlin de vouloir pour manipuler et détruire la démocratie américaine, une partie de l'Establishment d'outre-Atlantique s'est lancée dans une tentative aussi pathétique que desespérée ayant pour but de permettre à ses membres de conserver leurs postes et de poursuivre la politique internationale de tension qu'ils ont mis en place depuis le début des années 2000, la seule qui, à leurs yeux, permette d'assurer la pérennité de la domination politique et économique des Etats-Unis sur le monde.

Eric Denécé
01-01-2017 
 
Voir aussi :