jeudi 14 septembre 2017

Italie : Les principaux partis d'opposition proposent la création d'une deuxième monnaie pour atténuer les dégâts de l'euro [sans faire peur aux eurobéats]


[Un article que je n'ai pas trouvé sur la version française du site d'Euronews, ni ailleurs dans les médias français - Étonnant, non?-]

Les principaux partis d'opposition italiens demandent l'introduction d'une monnaie parallèle à l'euro, ce qui, selon eux, stimulera la croissance et les emplois.

Trois des quatre plus grands partis du pays - le mouvement cinq étoiles, la Ligue du Nord et l'ancienne Forza Italia, du Premier ministre Silvio Berlusconi - ont proposé d'introduire une nouvelle monnaie à la suite d'une élection prévue pour l'année prochaine.

Les propositions pour une monnaie parallèle ont remplacé les appels précédents des partis d'opposition pour abandonner complètement l'euro.

En se positionnant sur une double monnaie, les analystes estiment que les partis espèrent faire appel au sentiment anti-euro dans le pays tout en évitant, pour l'instant, le bouleversement d'une sortie directe.

Alors que certains législateurs ont déclaré que l'objectif principal de la nouvelle monnaie est de persuader Bruxelles de modifier les règles fiscales européennes pour leur permettre de dépenser plus et de réduire les impôts, d'autres soutenant le régime ont admis qu'ils espèrent que cela contribuera à rendre possible une éventuelle sortie de l'euro.

La proposition de la Commission est contestée par la Commission européenne, qui dit qu'il ne peut y avoir qu'un appel d'offres légal dans la zone euro.

Lorsque l'euro a été introduit en Italie en 1999, il a bénéficié d'un soutien généralisé. Cependant, cela a diminué, et beaucoup blâment la monnaie unique pour les baisses de niveau de vie et la hausse du chômage.

Un sondage mené par l' agence Winpoll en mars a montré que seulement la moitié des Italiens soutenaient l'euro.

À l'approche de l'élection, et avec des sondages d'opinion montrant actuellement un parlement suspendu, seul le parti démocratique au pouvoir ne propose pas de modifications au statut actuel de l'euro.

Trad. : Bertrand Riviere
Source : Euronews (seulement en anglais!)

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